Mais qui est Celine Pivoine Eyes au fait ?
1. Découverte de la photographie
Comment est née Celine Pivoine Eyes ? La photographie a toujours fait partie de ma vie. J’ai eu très tôt un appareil photo avec les pellicules Kodak que j’allais faire développer et dont j’attendais la surprise avec impatience. Ce réflexe de tout photographier me vient certainement de mon père qui en faisait autant. Nous aimions regarder les albums photos de famille en famille.
Lorsque j’ai commencé à faire des photographies avec un appareil professionnel (Canon 400D), j’ai toujours utilisé la fonction automatique. Je n’avais jamais appris l’art de la photographie, ni la technique. Mon ressenti/instinct remplaçait le premier et je faisais confiance aux pré-réglages automatiques pour le côté technique. C’est avec cet appareil que j’ai photographié Albin mon premier modèle en mai 2018, en mode manuel sans le savoir.
2. Ma thérapie par l’image pour booster l’estime de soi
La thérapie aussi fait partie de ma vie depuis longtemps. Dans mon autre métier, on m’a souvent dit que je pourrais ajouter une plaque de rue en tant que psy. Tout simplement parce que je sais écouter l’autre, et que mes clients le sentent. Les rendez-vous dérivent donc souvent sur d’autres sujets plus personnels. Et puis, suite à une relation destructrice, j’ai eu besoin de travailler sur moi-même.
Cela m’a permis de retrouver l’estime de moi que j’avais perdue. Il m’a fallu 8 ans de psychanalyse, qui se sont terminés par ma mise à nue : ma rencontre avec la photo en tant que modèle. Une façon de me réconcilier avec moi-même, en passant par le corps. J’ai donc vécu à partir de 2015 ce que je vous propose de vivre aujourd’hui dans mes séances.
3. Le nu artistique masculin est ma signature
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul (et probablement parce que j’avais enfin réussi à m’aimer vraiment), en novembre 2018, j’ai fait la rencontre de celui qui allait devenir mon mari au cours d’une séance en nu artistique. En quelques mois seulement, les hommes nus sont devenus ma signature. Par choix, parce que la femme est plutôt surreprésentée dans le monde de la photographie.
Et aussi parce que j’avais envie de me démarquer, d’apporter quelque chose que je ne voyais pas beaucoup. C’est là que j’ai découvert qu’une demande masculine importante existait. Les hommes sans tablettes de chocolat, ceux qui n’ont pas un physique d’acteur. Ceux qui ont perdu confiance en eux à cause de l’âge, d’une séparation, parce qu’ils arrivent dans leur crise de la cinquantaine et que leur corps change.
Jean-Marc était de ceux-là, et chaque année, il a droit à sa séance « anniversaire ». J’ai aimé quand il dit de mes séances que ce ne sont pas seulement des photos que je propose, mais un moment pour soi, une expérience à vivre.
4. Mais pas que !
Alors, j’ai fait la rencontre des femmes. Au début, c’étaient surtout mes copines qui voyaient passer mes photos et ont eu envie aussi de poser pour moi. Pour être tout à fait honnête, j’ai trouvé l’exercice plus facile ! Je me suis finalement dit que j’avais appris dans les conditions les moins favorables, ce qui est ma meilleure école.
5. Mon intuition…
Ce que je préfère dans ce métier, c’est l’émotion qui me fait vibrer à chaque séance. Quand je vois le déclic se produire devant mon objectif. Ce moment où je vous vois vous transformer et que j’immortalise le meilleur de vous-même grâce à la photo ! Cela se met en place progressivement au cours de la séance et se déclenche quand la confiance est suffisamment grande pour que vous m’offriez votre âme.
Finalement, quel que soit le genre de mes modèles, ma thérapie est devenue la leur. Mon mot-clé, c’est esthétique. Ma motivation, c’est rendre mes modèles les plus beaux possibles. Pour qu’ils s’aiment. Et pour cela, j’utilise mon intuition. Il paraît que j’en ai un peu. Mais pour compléter ma boîte à outils (et valider mes compétences d’autodidacte), j’ai suivi une formation de photographe auprès de l’Institut de la Photographie en 2020.
6. Et quelques formations
Cela me faisait peur de rentrer dans la technique. D’une part, cela ne m’attire pas plus que ça (savoir, comprendre comment ça marche). D’autre part, je craignais de perdre le « truc » (la spontanéité ?) qui me faisait faire des photos que j’aimais. Aujourd’hui, je tente de me détacher de tout ce que j’apprends, pour continuer à faire vivre la magie de la découverte, de l’expérience, qui me font dire « waouh » à chaque nouvel essai.
En 2022, je décide de me former à la photographie thérapeutique au centre e.s.t.i.m. de Priscilla Gissot. J’en ressors riche de très belles rencontres et d’une validation de ma pratique depuis 4 ans et demi. J’y découvre les douze archétypes féminins placés dans les maisons du zodiaque. Je me suis reconnue dans la Guerrière, la Femme Sauvage, la Guérisseuse et la Visionnaire. Je dis ça, je dis rien… Voilà qui est Celine Pivoine Eyes.
Ils en parlent dans la presse
Présentation du studio photo installé à Montreuil de Celine Pivoine Eyes par Jean-François Monthel pour Le Montreuillois – décembre 2022
Rubrique « Intime » du Parisien en ligne – septembre 2022 : « J’ai vu mon corps d’une autre manière » : comment la photo de nu a changé leur regard sur eux-mêmes. Un grand merci à tous les modèles qui ont bien voulu témoigner pour ce reportage, et à ceux qui n’ont pas eu le temps de le faire.
Celine Pivoine Eyes : approches du secret – Entretien avec la photographe. Par Jean-Paul Gavard-Perret pour Le Littéraire.com – avril 2020
Parution dans le magazine en ligne OpenEye – avril 2020 : Nouvelle diagonale de la prise photographique.