Bienvenue dans ma galerie d’art en ligne. Vous y trouverez mes dernières créations ou mes séries de photos à la vente. Ici j’expose et je m’expose dans l’expression artistique qui me fait le plus vibrer. Une autre façon de présenter mon travail, que vous retrouvez sur la toile de manière permanente. Les galeries les plus fournies étant sur Flickr pour les modèles et sur Instagram (sous différents comptes) pour le reste.
Les oeuvres disponibles

Tirage FineArt Hahnemühle Bamboo Natural Line passe-partout et encadrement 30×40 – 350€ – édition limitée à 9 exemplaires
Transfert d’émulsion Polaroid
(polaroid lift)
Le procédé de l’émulsion Polaroïd fut une découverte totale pour moi en juin 2024.
L’émulsion Polaroïd est une technique artisanale qui consiste à détacher la fine couche photosensible d’un Polaroïd pour la transférer sur un autre support : carrelage, bois, coquillage, papier…
Le procédé se fait dans l’eau chaude. L’image se ramollit, devient souple, fragile. Il faut alors la manipuler délicatement, la faire glisser, la repositionner. Chaque transfert est unique, avec ses plis, ses craquelures, ses accidents heureux.
Ce geste transforme la photographie en objet.
Une image vivante, imparfaite, incarnée.
Mes premiers essais ont été sur le carrelage, puis le bois, et la coquille saint Jacques. Pour en savoir plus et découvrir les œuvres disponibles à la vente, c’est ici.
Entre deux gestes – Une collaboration artistique avec Virgrine
📍 Studio Céline Pivoine – Montreuil
🎓 Projet artistique dans le cadre d’un dossier de Licence d’arts plastiques
🎨 Artiste : Virgrine
📷 Photographies d’œuvres & créations Polaroïd sur carrelage
Photographier une œuvre, c’est entrer dans son intimité.
Virgrine m’a sollicitée pour une séance photo dédiée à ses peintures, dans le cadre de son dossier de fin d’études en Licence d’arts plastiques. L’objectif était de produire une série d’images fidèles, sensibles, prêtes à être intégrées à un portfolio universitaire.
Mais cette séance a vite pris une autre dimension.
Loin d’une simple reproduction technique, j’ai cherché à faire résonner ses œuvres avec la lumière du studio, à capturer leur vibration propre. Chaque cadrage, chaque reflet devenait une nouvelle lecture de sa peinture.
Puis, dans un élan de création spontanée, j’ai prolongé notre échange en transformant l’un de ses tableaux en support pour une émulsion Polaroïd sur carrelage – une pratique qui me permet de donner corps à une image autrement, dans l’épaisseur de la matière.
Ce projet, à la fois documentaire et expérimental, est le fruit d’un dialogue entre deux pratiques artistiques, deux sensibilités. Il témoigne de ce que peut offrir un studio photo lorsqu’il devient un espace de création à part entière.
Série mannequin en vitrine
en cours de construction
Fictions Singulières
Exposition collective 2023 – Paris
J’ai le plaisir de vous présenter l’exposition collective de photographes « Fictions Singulières » qui a eu lieu du 21 septembre au 07 octobre 2023 à la Galerie des Photographes – 29 Rue Keller à Paris 11ème. Cette exposition fait suite à une masterclass dirigée par Jean-Christophe Béchet courant 2023.
« Quand on appuie sur le déclencheur, on arrête le temps et l’on fait d’une fraction de seconde une photographie qui va, alors, commencer une nouvelle vie.
Une vie éphémère pour les images vite vues et échangées sur les réseaux sociaux. Une vie longue, riche et mouvementée pour les œuvres qui vont au-delà de la seule illustration, de la seule restitution d’un réel que chacun a vu. Que l’on soit dans une approche documentaire, graphique, conceptuelle, esthétique, romantique ou tout simplement mémorielle, une « bonne » photo échappe à son auteur. Elle a été faite pour une raison précise ou en fonction d’une sensation, d’une pulsation, d’une envie, d’un hasard… qu’importent les motivations. C’est le regard du spectateur qui compte et qui va réagir, ou pas, à la proposition visuelle qu’on lui soumet. Un espace comme La Galerie des Photographes est justement là pour permettre à cet échange d’exister, d’ouvrir le dialogue entre des auteurs, parfois débutants, et des visiteurs, parfois aguerris.
De là naissent de belles histoires, notamment lors de ces Masterclass (nous en sommes à le cinquième promotion) où huit créateurs se confrontent généralement pour la première fois au regard des visiteurs, des acheteurs, des collectionneurs. Jean-Pierre Cartier, Aurélien Comte, William Dessay, Céline Pivoine, Sophie Le Renard, André Longuet des Diguères, Serge Quin et Alexandre Salvignol ont pris ce risque. Celui de vous proposer des fictions singulières, des histoires entre réalité et poésie, qui vous amènent dans des univers bien différents et farouchement personnels. Et pour les avoir guidé durant plus de six mois dans l’évolution de leur travail, je sais combien leurs approches sont sensibles et sincères.
Restent maintenant à ce que la magie opère et que ces « fictions » retiennent votre attention. Ces auteurs le méritent, c’est à vous de jouer ! » – Jean-Christophe Béchet.
Workshop avec Jean-Christophe Béchet
Arles 2023
Une de mes plus grandes difficultés de photographe est le choix des photos et la création de série. Je décide fin 2022 de m’inscrire à un workshop à Paris avec Jean-Christophe Béchet, photographe du « réel », sur le thème de l’editing. Mon objectif est d’avoir un avis professionnel sur mon travail de photographe auteur. Ce travail donnera lieu à une exposition à la Galerie des Photographes à partir du 21 septembre 2023. C’est à la suite de cette rencontre que j’ai eu envie d’approfondir et donc de participer à un stage sur l’editing de la prise de vue à la création d’une série exposée le dernier jour du stage à Arles, lors des Rencontres de la Photographie (lien vers l’exposition intégrale de cette session).
Le premier jour de chasse aux images, les consignes sont strictes et larges en même temps. Choix d’un thème proposé (la rue Stalingrad), avec une focale fixe qui devra le rester sur toutes les prises de vue sur les cinq jours. Accompagnée de Katie, j’ai appris à aborder les inconnus dans la rue et ainsi faire quelques portraits avec consentement préalable. Une première barrière est tombée pour moi. Le choix doit se limiter à 25 photos qui seront imprimées pour analyse en équipe le lendemain. Mais attention ! avec JCB, nous avons interdiction de parler technique, sinon nous sommes à l’amende. Ainsi, il est question de trouver une écriture photographique !
Comme c’était à prévoir, je n’arrive pas à me limiter dans mon choix et j’obtiens une exception pour 30 photos imprimées pour la lecture. Finalement, il n’y a pas assez de portraits donc ma deuxième journée doit être orientée sur ce thème. Mais cette fois, j’y vais seule. Et je fais de belles rencontres. Cela me semble tout à coup beaucoup plus facile. Voire libérateur. Une deuxième barrière tombe alors. Je prends déjà moins de photos et donc l’editing est plus rapide et plus simple aussi. Verdict mardi matin : je suis partie trop dans tous les sens !!! et oui, c’est bien là aussi un de mes (nombreux) défauts ! j’aime photographier beaucoup (trop) de choses différentes. Et je me fais donc remonter les bretelles.
Pour le troisième jour, je dois me recentrer sur mes plans serrés, les premiers plans flous, les moments plus insolites (ça tombe plutôt bien, ils sont aussi ma préférence). Nous allons travailler dans un lieu abandonné disponible pour l’association. Et c’est là que je vais être inspirée par la lumière et les mises en scène possibles. Alors que j’étais déjà assez contente de mes clichés sur les deux premières journées, l’editing du mercredi me fait tout remettre en question car je la trouve beaucoup plus percutante. Cela va me perturber plusieurs nuits durant. Il se trouve qu’elles sont toutes des compositions. Et c’est bien de cette production dont la série finale sera tirée.
Bien entendu, le choix final des photos et la scénographie de la série sont l’oeuvre du maître de stage, dont Jean-Christophe Béchet détient le secret. Cela fut fascinant pour moi de le voir travailler, d’autant qu’il part toujours de notre proposition, et accueille celles des autres stagiaires. J’ai trouvé son regard tellement éclairant et constructif. La série « Amour » a finalement obtenu la première place au vote des autres participants, que ce soit dans notre stage ou ceux des autres workshop de la semaine. Un grand merci à tous, pour votre accueil chaleureux, votre bienveillance et vos regards.
Autoportrait en flou de mouvement
En l’absence de modèle, j’explore mon univers photographique avec moi-même. J’ai mis du temps à passer à l’auto-portrait. Quelques essais concluant au préalable mais qui m’ont demandés beaucoup trop d’énergie. J’y reviens quelques années plus tard, ayant acquis depuis une meilleure technique. Je peux donc plus facilement me concentrer sur l’activité de modèle que je connais par ailleurs. Ici, j’ai eu envie de mêler ma technique de flou artistique, en flou de mouvement. La technique des icm n’étant pas réalisable en auto-portrait. J’ai aimé faire apparaître mon double, l’autre moi que personne ne voit… car je suis multiple.
Weird dans ma galerie d’art en ligne
Ici, ce sont mes photos bizarres ou weird. Des clichés que j’aime beaucoup mais parfois plus difficiles à aborder pour le « grand public ». Cette galerie d’art virtuelle présente donc des images renouvelées au gré de mes trouvailles ou redécouvertes. J’espère qu’elles rencontreront un écho dans votre regard.
Toutes les photos sont disponibles en galerie d’art en ligne à la vente sur simple demande sur ma boutique.