Photographe en argentique en région parisienne

Six ans après mes débuts de photographe en conscience, je me plonge avec excitation dans le monde de la photographie argentique. Et cette pratique est très éloignée de ma zone de confort qui est l’expérimentale et l’intuitif. Cela est vrai parce qu’avec le numérique, je peux voir et corriger tout de suite mes réglages sans rien y connaître. Heureusement, les connaissances que j’ai accumulées depuis mai 2018 me servent aujourd’hui à mieux comprendre ce qu’est la photographie dans son essence. C’est dans cet état d’esprit que je démarre donc cette nouvelle aventure. Je partage ce travail, réalisé aussi en autoportrait, dans l’article sur ce thème ici.

Toutes les photographies argentiques sont tirées par le laboratoire photo de Jean-Luc Denoix à Saint-Mandé dans le Val de Marne (94), chez AJL Photos. Je le recommande aussi pour les tirages papier qui sont exceptionnels.

Olympus OM-1 de 1974

Tout ça, c’est de la faute de Michel, mon ami photographe. Il est d’abord venu poser en couple avec Coco. Quand je lui parle, en juin 2024, de vouloir photographier mes photos préférées avec un appareil photo argentique pour leur donner un effet vieilli, il débarque à la maison avec un Olympus OM1 de sa collection (de 1974). Et il m’explique les rudiments nécessaires à mon démarrage en argentique. Au départ, je voulais juste « copier » la technique de Paolo Roversi. Il avait ré-photographié au Polaroïd ses clichés pour sa série Nude. Mais Michel m’explique que ce sera très difficile. Il vaut mieux que je réalise directement mes photos en studio avec des appareils. Voilà le début de l’aventure !

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📷 Format : 35 mm

🔧 Obturateur mécanique (1 s à 1/1000 s + B)

🔋 Alimentation : 1 pile pour la cellule

🎞️ Objectif monture OM

⚖️ Poids (boîtier nu) : env. 510 g

Olympus OM-1 de 1974 équipé de son fabuleux objectif E.Zuiko Auto-T 1:2,8 f=100mm au piqué incomparable (que je me suis acheté en parallèle et que je monte sur mon Canon… un régal).

Sorti en 1972, l’Olympus OM‑1 marque une révolution dans l’univers des reflex 35 mm. Léger, entièrement mécanique et silencieux, il tranche avec les modèles massifs de son époque. Son viseur est lumineux, sa cellule intégrée fiable, et ses commandes — dont la bague des vitesses autour de l’objectif — sont d’une ergonomie remarquable.

Mon exemplaire est équipé de l’objectif E.Zuiko Auto‑T 100 mm f/2.8, un téléobjectif lumineux et compact, idéal pour les portraits. L’ensemble offre un rendu fin et contrasté, tout en conservant une belle douceur dans les transitions.

Un appareil mythique, précis et encore redoutablement efficace aujourd’hui.

Je teste donc ce premier appareil avec Céline, fidèle cliente depuis 2022. Elle est toujours disponible pour réaliser toutes sortes de tests et aventures photographiques.

Diana Deluxe

Mais c’est sans compter la perspicacité de Michel. Il comprend très vite que ce sont plus les accidents et les surprises qui m’intéressent, que la réussite d’une photo « parfaite » avec un appareil photo ancien. Il me prête donc en même temps un Diana (version Deluxe). Cela me permet de pratiquer la lomophotography et la double exposition qui m’attirent.

Test avec un autre modèle d’appareil photo argentique Diana, pour lomophotography. Pour mes premières séance en argentique avec modèle, j’ai joué la carte de la sécurité. J’ai pris la même photo avec le numérique, plusieurs appareils argentiques, ainsi que Polaroïd.

Un très ancien Kodak Pocket (1890)

Pour la petite histoire, avant que je ne m’intéresse sérieusement à la photographie argentique, j’avais gardé un objet ayant appartenu à mon grand-père paternel. Cela était par amour des vieux machins et pour la conservation du patrimoine familial. J’avais beau essayer de comprendre, je voyais bien qu’il y avait un rapport avec la photographie. Mais, faute de viseur, je n’ai jamais pensé qu’il s’agissait d’un appareil photo (même pas honte !!).

Et puis vint la lumière ! il y a même la notice de l’obturateur ! il fallait donc que je tente de m’en servir au moins une fois, même sans viseur. Et par la même occasion, je voulais mettre en scène une idée loufoque et saugrenue qui me vint un jour, une nuit… C’était obsédante jusqu’à ce que je la réalise.

Avec l’aide précieuse de Quantin Duberne, pour la mise en place, le déclenchement (quand je pose), et la pose (quand je déclenche). Merci à lui ! ce fut fun.

Zeiss Ikon Super Ikonta III 531/16

Exemplaire prêté par Michel, je me suis acheté un exemplaire depuis, vu la qualité des résultats. Cependant, je n’ai même pas encore testé ! Celui-ci m’attire notamment parce qu’il est de type folding. Je trouve ça tellement vintage que j’ai trop envie d’essayer.

Rolleiflex TLR années 30

Test d’un appareil photo argentique de Michel : un Rolleiflex TLR des années 30. J’adore les prises de vue avec la visée par le dessus.

Maintenant avec Leya qui vient souvent m’aider à tester de nouvelles techniques, ici pour la photographie argentique.

Zenith 12XP

Test d’un appareil de photographie argentique classique, un Zenith 12XP et une pellicule Kodak périmée de 1999. J’adore le grain que cela produit.

les 12 poses de la pellicule Kodak périmée 1999 avec le Zenith 12XP

Pentacon Six TL

Test de l’appareil photo argentique de Michel : un Pentacon Six TL. Ainsi, je me suis aussi acheté deux exemplaires depuis avec des objectifs différents, vu la qualité des résultats. J’adore la prise de vue avec la visée sur le dessus. L’appareil est lourd, volumineux, avec une prise en mains que j’apprécie aussi. Sur le plus récent que j’ai acheté, le résultat est décevant… Je dois le réviser.

Rolleiflex SL35

Test de l’appareil photo argentique Rolleiflex SL35 objectif 50mm F1,8 pellicule Kodak périmée 2022.

Kodak Retina Reflex III

Test de l’appareil photo argentique Kodak Retina Reflex III objectif 50mm F1,9 pellicule Kodak périmée 1999.

Kodak Brownie Box bleu

Test de l’appareil photo argentique Kodak Brownie Box bleu. Ils existent en plusieurs couleurs (rouge, marron, bleu…). Très peu de réglages possibles donc le hasard fait bien les choses… ou pas. Ici quelques essais de double exposition que j’ai trouvé sympas.

Si vous aussi, vous êtes envoûtés par la magie enchanteresse de la photo argentique, n’hésitez plus à sortir de votre coquille comme un chat audacieux explorant de nouveaux horizons ! Plongez dans mes conditions (je vous le promets, elles sont aussi inoffensives qu’une caresse) et réservez votre moment unique en ligne sur la page « tarifs et réservations ».